Ce mercredi 7 mai, seuls les élus de la commission « Protection Animalière CME » étaient convoqués. En effet, une séance exceptionnelle était organisée suite à leur demande : visiter un refuge et échanger avec le personnel qui s’en occupe. Ainsi, les élus ont visité le site de la SPA, à Mérignac.
Les élus sont arrivés à 14h et ont été accueillis par la présidente de la SPA : Mme Isabelle DUTRENIT. Celle-ci leur a présenté l’organisation de la structure avec ses deux principales activités : la fourrière et le refuge. En effet, le site fait office de fourrière, c’est-à-dire que les salariés et bénévoles récupèrent les animaux abandonnés ou retrouvés sur la voie publique, notamment des chiens et des chats. La structure dispose également d’un refuge pour ces animaux, une fois qu’ils ont été traités, mis en sécurité et non récupérés par leur propriétaire.
Les jeunes élus étaient très intéressés et ont posé de nombreuses questions à Mme DUTRENIT. On sentait que le sujet leur tenait à cœur et qu’ils étaient très impliqués.
Ensuite, ils ont fait la visite de refuge, toujours guidés par Mme DUTRENIT, et ont pu approcher des animaux, notamment des chiens et des chats accueillis au sein du refuge. Ce fut un moment touchant tant certains élus étaient émus et heureux de pouvoir les approcher de si près et passer un moment avec eux.
Enfin, la visite se termina par un debrief, pendant lequel les élus ont pu poser leurs dernières questions à Mme DUTRENIT avant de rentrer. Ils ont également pu présenter brièvement le projet de leur commission. Pour rappel, celui-ci consiste en la réalisation d’une affiche sous forme de BD : cette affiche comporterait plusieurs cases sensibilisant à l’adoption en refuge et contre l’abandon d’animaux domestiques. Mme DUTRENIT était enthousiasmée par ce projet, et a même proposé aux jeunes élus de placarder leur future affiche dans le site de la SPA, ce qui a réjoui toute la commission.
En conclusion, ce fut une belle journée pour la commission « Protection Animalière CME » qui a pu être sensibilisée directement auprès des animaux grâce à la SPA, et faire le plein d’idées et de motivation pour terminer leur travail et pouvoir le montrer lors de la dernière séance plénière à M. le Maire et aux élus du Conseil Municipal le 11 juin prochain.
Cette séance a débuté par la préparation de la rencontre avec le groupe Génération Séniors. Puis les jeunes élus ont fait un accueil chaleureux aux membres de la commission seniors, comprenant quatre membres et Anaïs Noell, la représentante de la Mairie qui encadre cette commission. Trois jeunes élus ont pu présenter leur commission et les intentions de leur projet. Le groupe Génération Séniors en a fait de même ; en présentant leur ambition première qui est de traiter de l’intergénérationnel dans la ville de Bordeaux. Parmi les sujets discutés, au sein de leur commission composé d’une trentaine de personnes, on trouve : l’accessibilité de la ville, la communication envers les personnes âgées, l’aide aux jeunes préparant un BAC Pro, ainsi que la question de la santé en fin de vie.
Après un quart d’heure d’échanges, les élus ainsi que les invités ont été scindés en deux groupes pour faciliter les discussions sur l’intergénération et la faisabilité des idées des élus. Un sénior a initié un débat en posant la question : « Qu’est-ce que cela apporte de faire partie du CME ? ». Les élus ont partagé leur ressenti, soulignant leur sentiment d’utilité, l’acquisition de nouvelles connaissances et la création de liens amicaux.
Le premier groupe, composé d’élus et de membres seniors, a commencé par définir l’intergénération. Les échanges ont révélé que les interactions entre jeunes et personnes âgées apportent « du bonheur et de l’amour ». Les jeunes ont partagé des activités qu’ils réalisent avec leurs grands-parents, telles que des jeux de société, des balades, et des créations manuelles. La discussion a également amené une proposition des seniors pour encourager les jeunes à partager des moments avec d’autres personnes âgées. Le deuxième groupe a échangé sur les activités que les élus pourraient organiser avec les seniors. Des idées de jeux adaptés, tels que la course de lenteur et des ateliers manuels, ont été discutées. Les membres ont aussi partagé leurs expériences personnelles d’éloignement de leurs propres grands-parents, ce qui a ouvert la voie à une réflexion sur la solitude des personnes âgées, notamment en maison de retraite. Les appréhensions des élus face à la rencontre de personnes âgées en difficulté ont été exprimées, mais accompagnées d’une forte volonté d’aider et de partager des moments conviviaux.
Après une trentaine de minutes de travail en petits groupes, les deux groupes se sont réunis pour partager leurs réflexions et conclusions. Le besoin d’organiser des temps de partage et d’organiser des activités entre les générations a été réaffirmé comme potentiellement l’objet de la commission. La réunion s’est conclue par un moment convivial autour d’un goûter partagé, favorisant les échanges informels et les liens entre les élus et le groupe seniors.
Nous tenons à remercier les membres de la commission Seniors pour leur engagement et leurs contributions à notre futur projet. Les échanges enrichissants et les propositions formulées témoignent de l’importance de l’intergénérationnel.
Au sein de notre commission, nous avons eu le plaisir d’accueillir Mathieu POLLO de la Mairie, qui a partagé avec nous les retours d’une visioconférence qu’il a eue avec des bénévoles de la Maison SPA. Malheureusement, ces derniers n’ont pas pu se joindre à nous en personne, mais leur contribution a été précieuse. Lors de cette rencontre virtuelle, Mathieu a évoqué notre projet de bande dessinée (BD) visant à sensibiliser le public à la cause animale. Les bénévoles de la Maison SPA nous ont prodigué des conseils essentiels pour que notre message soit percutant. Ils ont insisté sur l’importance de ne pas choquer, culpabiliser ou utiliser des représentations trop violentes. Leur approche, centrée sur l’éducation et la sensibilisation, nous a inspirés à orienter notre récit dans une direction constructive. Les bénévoles ont également partagé leur expérience en matière d’adoption et ont suggéré que nous pourrions explorer le thème de la maltraitance animale dans notre BD. Cela nous a ouvert de nouvelles perspectives et nous a permis de réfléchir à la manière de traiter ce sujet délicat. Une fois notre projet terminé, nous aurons la chance de l’afficher dans les locaux de la SPA, ce qui nous permettra de toucher un public encore plus large.
Au cours de notre séance, nous avons également pris le temps de discuter des premières planches réalisées lors de notre précédente rencontre. Nous avons identifié certaines informations erronées, notamment concernant l’achat d’un chat ou d’un chien en animalerie, ce qui est en réalité interdit par la loi. Cela nous a rappelé l’importance de fournir des informations justes et vérifiées dans notre BD. Certains d’entre nous ont déjà commencé à travailler sur des bulles de dialogue abordant la maltraitance animale. Notre animatrice a pris le temps de nous présenter quelques codes de la bande dessinée, tels que l’utilisation des différentes bulles et l’expression des yeux, ce qui nous aidera à mieux transmettre les émotions et les sentiments de nos personnages animaliers. Nous sommes impatients de partir à la découverte de la SPA de Mérignac. Cette visite qui aura lieu le mercredi 07 mai 2025 pour une séance exceptionnelle, nous permettra de mieux comprendre les besoins de la cause animale et d’enrichir notre projet avec des éléments authentiques et pertinents. Notre objectif est de créer une BD qui non seulement divertit, mais qui éduque et sensibilise le public sur des sujets cruciaux liés à la protection animale.
Ensemble, nous avançons vers la réalisation d’un projet qui, nous l’espérons, aura un impact positif et contribuera à faire entendre la voix de ceux qui ne peuvent pas parler.
La séance de travail consacrée à notre projet de court métrage s’est déroulée en deux phases distinctes, chacune jouant un rôle clé dans le développement créatif des élus.
Le premier temps fut l’émergence de nos idées et la constitution de groupes. Lors de cette phase, nous avons rappelé les différentes idées de scénarii pour la réalisation de notre court métrage. Les enfants ont été invités à partager leurs inspirations et à discuter des thèmes liés aux mobilités douces, comme le vélo et le tramway. Cette étape a été essentielle pour stimuler leur créativité et leur permettre de se projeter dans l’écriture. À l’issue de cette discussion, les enfants ont constitué eux-mêmes leurs groupes d’écriture. Cette autonomie dans le choix des binômes a favorisé un climat de confiance et a permis à chacun de se sentir à l’aise pour s’exprimer et collaborer.
Lors de la seconde phase, les enfants ont travaillé en binôme pour rédiger leurs scénarii. Au total, trois scénarii ont été élaborés, chacun mettant en avant des situations différentes tout en intégrant l’utilisation des mobilités douces. Cette diversité dans les récits a enrichi le projet, permettant aux enfants d’explorer différentes facettes des transports écologiques.
La séance s’est conclue par une évaluation des difficultés rencontrées lors de l’écriture en binôme. Les enfants ont exprimé leur ressenti sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente peu de difficulté et 5 une difficulté très élevée. Parmi les six élus, les résultats étaient les suivants : un élu a noté au-dessus de 3, trois élus ont noté en dessous de 1, deux élus ont évalué leur expérience à 2. Ces retours montrent que, dans l’ensemble, ils ont trouvé l’activité collaborative stimulante et enrichissante. Ils ont particulièrement apprécié la dynamique de travail en binôme, ce qui a permis à chacun de mettre en jeu ses idées de manière créative. Cependant, nous n’avons pas eu l’occasion de discuter des moyens de diffusion des scénarii terminés, ni des publics cibles ou des méthodes de valorisation des productions. À ce jour, le seul canal de diffusion envisagé est le blog du Conseil Municipal des Enfants (CME). Un point de vigilance a été soulevé : nous n’avons pas pris le temps de présenter les scénarii terminés entre chaque groupe. Cette étape pourrait pourtant offrir une occasion précieuse d’échanges et de retours constructifs.
Nous avons hâte de voir comment ces scénarii évolueront et seront valorisés dans les prochaines étapes de notre projet.
Dans le cadre de notre projet de commission, visant à enrichir l’expérience culinaire des élèves dans nos écoles et de leur permettre de choisir et de proposer un menu. Nous avons, lors de notre séance de travail, pu discuter des modalités de mise en œuvre de notre projet. Les échanges ont permis de clarifier plusieurs points essentiels et de recueillir des avis précieux, notamment ceux des jeunes élus et le fait qu’ils vont jouer un rôle central dans ce processus.
Lors de cette réunion, les élus ont abordé des questions cruciales telles que : Quand ? Où ? Comment ? Qui porte l’action au sein des écoles ? L’objectif était de définir clairement le cadre d’action pour la mise en place de nouveaux menus dans les cantines scolaires. Chaque groupe a désigné un porte-parole pour partager leurs réflexions. Camille, quant à elle, a pris l’initiative d’être la secrétaire de séance, garantissant ainsi que toutes les informations seraient correctement consignées. Les réponses proposées ont été soumises à un vote à main levée, utilisant des cartons verts pour valider les idées et rouges pour les rejeter.
À l’issue des discussions, deux choix principaux ont été retenus :
– Ce sont les élus de la commission qui proposeront les menus pour les 2 périodes (Automne/Hiver et Printemps/Eté) dans leurs écoles. L’idée étant de permettre à tous les élèves de leur école de choisir (voter) entre 3 entrées, 3 plats, 3 déserts par menu. Ces propositions seront validées en amont par Sylvie Schmitt et par La Cuisine.
– Ils passeront de classes en classes accompagné par un agent de cantine pour présenter leur projet et faire voter les menus à main levée ou bien chaque enseignant auront un outil pour faire voter leurs élèves, afin de gagner du temps. Une fois effectué, ils feront passer les menus choisis aux élus.
Pour garantir la mise en place efficace de notre projet, un échéancier a été établi, afin de prévoir, la création des menus et de l’outil pour favoriser les votes, la présentation du projet et des votes dans les écoles, la réalisation des menus par période en respectant le délai de six mois.
Cette réunion a permis d’établir une collaboration constructive entre élus, qui vise également à collaborer avec les enseignants et les agents de cantine, avec une attention particulière portée aux souhaits des enfants. Grâce à ce processus participatif, nous espérons enrichir l’offre alimentaire dans nos écoles tout en impliquant les élèves dans des choix qui les concernent directement. Les décisions prises et l’échéancier établi marquent une étape importante vers une cantine scolaire plus dynamique et adaptée aux besoins et envies des enfants.
Le mercredi 5 février dernier se tenait une séance exceptionnelle : les élus du Conseil Municipal des Enfants étaient invités à participer au projet Grande Gare 2030 de Bordeaux, en collaboration avec l’association Fusion Jeunesse et la SNCF.
Lors de cette séance de travail à l’Athénée Municipal, 11 jeunes élus ont répondu à la question: « Si vous deviez imaginer un salon des grands voyageurs, à quoi ressemblerait-il ? ». Ainsi, avec l’aide des membres de Fusion Jeunesse et de la SNCF, les enfants se sont lancés par petits groupes dans la création de maquettes.
Ce jeudi 27 mars, nous étions invités à la restitution de ces maquettes, à l’Hôtel de Région. Les élus du CME ont été sollicités pour expliquer leurs idées devant toute l’assemblée. Jaime les a décrites avec précision et sérénité. Le concept de « Salon des Petits Voyageurs » a beaucoup plu à nos associés de Fusion Jeunesse, notamment avec son nom attractif.
Bravo à nos jeunes élus qui ne se sont pas démontés devant tous ces adultes et étudiants, et qui ont assuré avec brio une belle représentation du CME, on peut être fiers d’eux !
Les élus se sont réunis en plénier pour un début de séance enrichissante dédiée à la restitution du questionnaire élaboré dans le cadre du Contrat Local de Santé. Cette initiative, qui a vu la participation active de l’ensemble des élus, a permis de recueillir la voix des enfants fréquentant les écoles et les accueils de loisirs de la ville de Bordeaux. Un grand merci pour votre collaboration.
La séance a débuté par un tour de table où chaque participant a partagé son état d’esprit. Ce moment a permis de créer une atmosphère conviviale et d’encourager l’expression de chacun. Un bref rappel des points abordés lors de la dernière rencontre a été effectué, soulignant les décisions prises et les avancées réalisées depuis. Le partage, la solidarité et la lutte contre l’exclusion ont été au cœur des discussions.
Puis les élus ont été divisés en deux groupes. Le premier groupe a été chargé de rechercher sur internet des établissements susceptibles d’accueillir leurs actions, en se concentrant sur ceux qui s’occupent des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées. Le second groupe a travaillé sur la définition d’un « moment festif » et sur les activités qu’ils souhaitaient mettre en place. Après un temps de travail, les groupes ont échangé leurs rôles, permettant à chacun de contribuer à la réflexion. Une mise en commun des idées a été réalisée, mettant en avant les éléments qui ont émergé des deux groupes. Parmi les suggestions pour le moment festives, on a noté : un espace convivial avec de la nourriture, de la musique, des jeux de société, des activités manuelles ; proposition d’un spectacle, d’une balade, avoir un échange avec le public.
Puis dans un second temps, les élus ont pu échanger autour de la venue, lors de la prochaine séance, d’un groupe de séniors pour un moment d’échange intergénérationnel. Cela promet d’être une belle opportunité de partage et d’apprentissage mutuel. La séance s’est conclue par un moment convivial autour d’un goûter, permettant aux participants de se détendre et d’échanger de manière informelle.
Dans le cadre de la commission « Protection animalière du Conseil Municipal des Enfants (CME) », les 15 élus présents se sont réunis pour discuter des avancées de leur projet. Après une première partie de séance en plénière, ils ont échangé sur les objectifs de leur initiative, qui vise à sensibiliser le public à l’adoption des animaux et à lutter contre l’abandon.
Lors de cette réunion, les élus ont rappelé les points abordés lors de la dernière séance, afin de mettre à jour les membres absents. Ils ont convenu de la nécessité de visiter un refuge animalier pour mieux comprendre les enjeux liés à l’adoption. Un vote a été organisé pour déterminer la forme finale du projet, et c’est presque à l’unanimité (12 voix sur 15) qu’ils ont choisi de créer une bande dessinée (BD) comme support de sensibilisation.
Les élus ont ensuite commencé à élaborer des mini-scénarios qui seront illustrés sous forme de bulles de BD. Voici quelques exemples de leurs réflexions :
Scénario 1 : L’abandon d’un animal
Un homme abandonne son chien âgé dans un parc, le considérant comme « inutile ». Une dame, en voyant le chien seul, décide de l’adopter, illustrant ainsi l’importance de la compassion.
Scénario 2 : Des chatons malades
Des chatons abandonnés dans un carton sont ignorés par un homme, mais une dame prend la décision de les amener chez le vétérinaire pour les soigner et les adopter.
Scénario 3 : Un chien dans la forêt
Une dame découvre un chien errant et, touchée par son sort, décide de l’adopter après avoir visité un refuge.
Scénario 4 : Le choix entre un chat malade et un chat de race
Une femme, après avoir trouvé un chat malade, choisit d’acheter un chat de race dans une animalerie, illustrant le dilemme entre l’adoption et l’achat.
Puis les élus ont également réfléchi à des slogans pour accompagner leurs illustrations, tels que : « Un animal n’est pas une marchandise, ne participez pas à leur exploitation, favorisez l’adoption en refuge mais pas en magasin ! », « Même s’il n’est pas de race, ne participez pas à leur exploitation ! Adoptez plutôt qu’achetez ! », « Les animaux ont des sentiments. Adoptez les animaux. »
Pour s’assurer que les messages véhiculés par leurs dessins soient en adéquation avec la réalité des refuges, une visite à la SPA est prévue. Les membres de cette commission auront l’opportunité de rencontrer des bénévoles qui s’occupent des animaux, afin de mieux comprendre leurs besoins et les enjeux de l’adoption. Cette initiative montre l’engagement des jeunes élus pour la protection animale et leur volonté de sensibiliser leur communauté à l’importance de l’adoption. Grâce à leur créativité et leur détermination, ils espèrent toucher le cœur des citoyens et faire une différence dans la vie des animaux abandonnés.
Un projet de court métrage en préparation
Lors de la dernière séance de la commission, les jeunes élus se sont réunis pour aborder des sujets essentiels liés aux mobilités douces. L’ordre du jour était structuré en deux temps forts : une réflexion sur le contenu d’un court métrage axé sur les mobilités douces, et une rencontre enrichissante avec Philippe Caulier, expert en techniques de tournage vidéo.
Le premier temps de travail a été consacré à la détermination du contenu du court métrage. Les élus ont été invités à réfléchir à plusieurs questions clés : Que signifie réellement les mobilités douces ? Quels dispositifs existent à Bordeaux ? Parmi ces dispositifs, lesquels souhaitent-ils mettre en avant dans leur film ? Les jeunes élus ont partagé leurs connaissances et expériences concernant les mobilités douces qu’ils utilisent au quotidien. À tour de rôle, ils ont noté leurs idées au tableau, ce qui a permis de dresser une liste exhaustive des différentes options disponibles. Ce travail collaboratif a non seulement enrichi leur compréhension des mobilités douces, mais a également renforcé l’esprit d’équipe au sein du groupe.
Le second temps de la séance a été marqué par la rencontre avec Philippe Caulier, qui a guidé les élus dans l’organisation de leur projet de court métrage. L’intervenant a posé des questions pertinentes sur le matériel qu’ils souhaiteraient utiliser, le contenu de la vidéo, et la forme que celle-ci pourrait prendre (plusieurs saynètes ou une seule vidéo). Philippe Caulier a proposé une simulation d’un débat de type « radio » entre les promoteurs des mobilités douces et leurs opposants. Cette approche a permis aux enfants d’explorer différentes perspectives sur le sujet et d’envisager des scénarios variés.
Après de riches échanges, plusieurs options ont été retenues pour le court métrage. Les jeunes élus ont décidé de réaliser trois saynètes :
La première saynète mettra en avant les facilités d’échanges entre cyclistes, en comparaison avec deux automobilistes, illustrant ainsi les avantages des mobilités douces.
La seconde saynète se concentrera sur la facilité de stationnement offerte par les mobilités douces, soulignant l’aspect pratique de ces modes de transport.
Enfin, la troisième saynète organisera un débat entre deux visions opposées autour des mobilités douces, permettant d’explorer les arguments des deux côtés.
Cette séance a été une étape cruciale dans la préparation du court métrage, et les jeunes élus sont désormais motivés à mettre en œuvre leurs idées pour sensibiliser leur communauté aux enjeux des mobilités douces. Le projet promet d’être à la fois éducatif et engageant, et nous avons hâte de découvrir le résultat final !
Lors de cette séance, les jeunes élus ont eu l’opportunité de présenter leurs idées de projet aux nouveaux membres qui venaient d’arriver. L’objectif principal de cette initiative est de proposer des menus variés, incluant davantage les végétariens, tout en permettant aux élèves de choisir et de proposer leurs propres menus. Pour avancer dans cette réflexion, les élus se sont organisés en petits groupes de deux afin de brainstormer sur les moyens de réaliser ces objectifs ambitieux. Parmi les idées qui ont émergé, il a été souligné l’importance de concevoir des repas à la fois sains et variés, avec une attention particulière portée aux légumes dans les menus.
Pour enrichir cette discussion, les élus ont eu le plaisir d’accueillir Mme Duval, diététicienne pour la ville de Bordeaux, ainsi que Mme Hotareck du SIVU. Ces professionnelles ont échangé avec les jeunes élus sur divers aspects cruciaux, tels que le cadre de mise en œuvre, la temporalité, les contraintes de fabrication des menus, ainsi que la nécessité d’adapter les plats en fonction des saisons. Elles ont également abordé avec eux la proposition de permettre aux élèves des écoles de Bordeaux de participer activement au choix des menus.
Dans un second temps, les élus se sont répartis en deux groupes pour explorer des solutions concrètes afin d’atteindre cet objectif. Le cadre de réflexion était clair : 117 écoles sur la ville de Bordeaux et une temporalité de six mois pour le SIVU entre la proposition du menu et son arrivée dans l’assiette. Le premier groupe a suggéré d’introduire 8 à 10 repas par an, élaborés par les élèves de CM1 et CM2 de l’ensemble des écoles. En revanche, le second groupe a proposé une approche plus restreinte, avec seulement 2 repas par an proposé par les écoles et choisis par les élus du CME par le biais d’un vote. Après un vote parmi les membres de la commission, c’est finalement l’idée du deuxième groupe qui a été retenue. Les élus ont convenu que cette proposition était la plus réalisable compte tenu des contraintes évoquées, tout en permettant une implication significative des élèves dans le processus de décision.
Cette initiative promet d’apporter une nouvelle dynamique aux repas scolaires à Bordeaux, en favorisant la diversité alimentaire et en encourageant la participation des élèves. Les jeunes élus sont déterminés à faire de cette proposition une réalité, contribuant ainsi à une alimentation plus saine et plus citoyenne pour tous les élèves de la ville.
C’était une très bonne séance de travail ! Les élus étaient quasi tous impliqués et équipés, ils ont tous pris des notes de nos échanges, démontrant leur intérêt et leur engagement envers la cause qui les anime : la protection animalière du Conseil Municipal des Enfants (CME).
Nous avons d’abord fait un rappel de la dernière séance, où les élus avaient exprimé leurs envies concernant cette commission Notre animatrice nous a ensuite lu un mail de M. Feytout, conseiller municipal délégué auprès de Didier Jeanjean pour le respect du vivant et de la condition animale ; qui nous appelait ses « jeunes collègues », un terme qui nous a remplis de fierté. Il nous a demandé quel type de refuge nous souhaitions visiter : pour les animaux domestiques, pour les animaux de rente ou pour les animaux sauvés de la boucherie. Après un échange fructueux, 10 d’entre nous sur 13 ont voté pour visiter un refuge pour animaux domestiques (chiens, chats…). Bien que nous n’ayons pas encore de refuge spécifique en tête, nous avons prévu que cette visite occupera toute notre prochaine séance.
Nous avons partagé nos expériences personnelles, ce qui a enrichi nos discussions. Sacha a raconté avoir trouvé des chatons abandonnés dans un carton, les yeux infectés, ce qui l’a beaucoup marqué. Noah a partagé son histoire d’une chatte et ses chatons trouvés dans une poubelle, qu’ils ont déplacés vers un endroit plus sûr. Une camarade a évoqué une chatte de race forcée d’avoir continuellement des petits. Tous ces témoignages nous ont profondément révoltés ! Plusieurs d’entre nous ont adopté des animaux d’un refuge et s’interrogent sur les conditions de vie de ces animaux. Cette curiosité nous pousse à vouloir en apprendre davantage sur leur quotidien. Nous avons donc décidé de mettre en place un projet de sensibilisation à l’abandon et à l’adoption dans les refuges. Nous avons plusieurs idées sur la forme que prendra notre projet. Après discussion, nous avons écarté l’idée de distribuer des flyers dans les boîtes aux lettres. Nous envisageons plutôt de soit réaliser une vidéo, une affiche pour promouvoir l’adoption, une bande dessinée de sensibilisation sur les animaux ou même un jeu. Nous souhaitons rencontrer les bénévoles d’un refuge et échanger avec eux sur la façon dont ils s’occupent des animaux. S’associer à eux pour monter notre projet. Nous avons hâte d’en savoir plus sur les conditions d’accueil et de vie des animaux dans les refuges ! Cette séance a non seulement été productive, mais elle a aussi renforcé notre conviction que nous pouvons faire une différence pour les animaux.
Nous avons commencé la séance par un tour de table où chaque participant a partagé son humeur du jour. Ce moment a permis de créer une atmosphère conviviale et d’encourager la prise de parole parmi les membres, anciens comme nouveaux élus. Les échanges ont été constructifs, favorisant l’écoute et le respect des opinions de chacun. Les élus étaient répartis en trois groupes de réflexion sur trois thèmes, composés de nouveaux et d’anciens élus (maximum deux anciens par groupe). L’idées des thèmes étant de proposer un nouveau nom pour la commission, réfléchir aux questions à poser aux deux intervenants du CCAS invités sur notre séance de travail et aux idées nouvelles d’actions à mettre en place. Les groupes ont proposé plusieurs noms pour la commission, parmi lesquels : ensemble, portons la solidarité ! Solidarité (Youpi), Ensemble, pour aider les autres, Unissons-nous pour les autres, Ensemble pour les autres. Après un vote, le nom retenu fut : « Ensemble, Unis pour la solidarité. »
Puis les élus ont accueilli des professionnels du CCAS, M. Laurent Chivaillon, responsable de service, et M. Tahar Kahar, médiateur social, pour partager avec eux, leur expérience et leur vision de la solidarité. Ils ont pu demander à quoi consister leur métier et s’ils l’aimaient ? Leur premier acte de solidarité ? Le pourquoi ils se sont intéressé à la solidarité ? Puis ils ont pu échanger avec eux et ouvrir leur réflexion autour de leur projet. L’idée principale qui a émergé est d’aller à la rencontre des publics ciblés pour partager des moments festifs et joyeux, afin de briser la solitude et de faire plaisir. Cette initiative vise à promouvoir la bonne humeur et le lien social. Le public cible retenu pour le moment est celui des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, avec un souci d’égalité entre les deux groupes. Cette séance a permis de poser les bases d’actions concrètes en faveur de la solidarité. Les échanges ont mis en lumière la nécessité d’adapter les initiatives aux besoins des territoires et d’interagir directement avec les populations visées. Le partage, la solidarité et la lutte contre l’exclusion ont été au cœur des discussions, ouvrant la voie à de futures actions collectives.
Ensemble, continuons à porter la voix de la solidarité !
Lors de notre séance, nous avons visité le SIVU Bordeaux-Mérignac. Nous avons été accueillis par Madame Hotareck, responsable nutrition et relations clients. Nous avons eu la chance de découvrir les installations, nous avons eu l’opportunité d’explorer les différentes chambres froides, chacune soigneusement régulée à une température spécifique pour garantir la conservation optimale des aliments qu’elles abritent. Ces infrastructures jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, que ce soit pour les écoles de Bordeaux et Mérignac, les résidences autonomes ou pour le service des repas destinés aux agents de la ville. Nous avons également pu observer les SAS d’arrivée des aliments et de départ des repas, ainsi que les cuisines équipées de diverses machines modernes. Ces équipements permettent de préparer efficacement les 23 000 repas qui sont livrés chaque jour, représentant un impressionnant total de 12 tonnes de nourriture. Le budget annuel alloué à ce service s’élève à 26 millions d’euros, témoignant de l’importance accordée à la qualité et à la sécurité alimentaire.
Nous avons pu découvrir également que le SIVU, sera prochainement rebaptisé « LA Cuisine », dessert environ 180 sites, dont 120 à 130 écoles. Nous avons appris que les menus proposés ne varient pas d’une école à l’autre, garantissant une uniformité dans l’offre alimentaire. Pour qu’un menu soit validé, il faut compter environ six mois de préparation et de réflexion. Cela soulève la question de la possibilité d’introduire un système où les élèves pourraient choisir un repas une fois par mois, une idée qui nécessite encore des discussions et des ajustements logistiques pour réadapter et réaliser notre projet.
Nous avons pris le temps de poser nos nombreuses questions et nous avons pu obtenir des réponses. Lors de notre temps d’échange, il a également été expliqué qu’il existe des repas de secours, prévus en cas de grève ou de panne, que ce soit au niveau du SIVU ou des cantines. Cette mesure préventive assure que les besoins alimentaires des élèves et des agents de la ville sont toujours satisfaits, même dans des situations imprévues.
La visite des infrastructures a révélé une organisation minutieuse et un engagement fort envers la qualité des repas servis. Notre projet sera travaillé en étroite collaboration avec Madame Hotareck et d’autres professionnels afin de permettre d’introduire des choix de repas ; mais nous avons encore du travail dans l’élaboration de notre projet.
Notre séance a été structurée en trois temps, permettant une réflexion approfondie sur des initiatives visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement. Dans un premier temps, les élus présents ont revisité les idées de projets qui avaient été initialement proposées. En petit groupe de trois, ils ont également eu l’occasion de récapituler rapidement les étapes de la méthodologie de projet, essentielle pour structurer leurs réflexions. Cette approche collaborative a permis de créer un climat d’échange propice à la créativité et à l’engagement.
Dans un second temps, chaque groupe a choisi un projet qui les inspirait particulièrement. Leur mission consistait à déterminer des objectifs clairs, les moyens nécessaires à leur réalisation, ainsi qu’un échéancier précis. Pour faciliter cette tâche, une feuille de consignes et des ordinateurs ont été mis à leur disposition. Les résultats ont été prometteurs, avec trois projets distincts : la réalisation d’une vidéo promotionnelle des mobilités douces (afin de réduire la pollution en ville et sonore, informer sur les lieux sécurisés pour stationner les vélos) ; la participation et l’organisation d’une journée autour de l’écologie (afin de sensibiliser à la notion d’écologie et informer sur une alimentation respectueuse de l’environnement), ainsi qu’une analyse de l’empreinte carbone d’un mailing par rapport à une impression papier. Ce groupe a choisi de ne pas formuler d’objectifs spécifiques, mais a plutôt effectué une recherche sur l’empreinte carbone des envois par mail par rapport aux impressions papier. Ils ont étudié les avantages et inconvénients de chaque méthode, en prenant en compte des facteurs comme la distance géographique parcourue, l’impact des pièces jointes et la consommation d’électricité des serveurs. Cette analyse sera présentée lors de la journée de sensibilisation autour de l’écologie.
Pour clore la séance, chaque groupe a eu l’opportunité de présenter ses avancées pendant dix minutes. Cela a permis de partager des idées et d’encourager la collaboration entre les différents projets. En conclusion, un échange de cinq minutes a été dédié à la différenciation entre les notions d’écologie et d’environnement, deux concepts souvent confondus mais qui nécessitent une compréhension claire pour guider leurs actions futures.
Ce mercredi 5 février 2025, onze élus du Conseil Municipal des Enfants étaient présents à l’Athénée Municipal, après avoir été tirés au sort parmi les volontaires pour ce projet. Cette séance s’est organisée suite à la sollicitation de l’association Fusion Jeunesse et de son président Gabriel Bran Lopez. En effet, en collaboration avec la SNCF, Fusion Jeunesse propose aux enfants, adolescents et jeunes adultes de pouvoir exprimer leurs idées quant au réaménagement de la Gare Saint-Jean, en s’inscrivant dans le projet Grande Gare de Bordeaux qui verra le jour d’ici 2030.
Cependant, l’objet de notre collaboration portait ici sur l’aménagement d’un nouveau Salon des Grands Voyageurs. Ainsi, les élus ont été invités à réfléchir à ce qu’ils aimeraient voir et disposer dans un Salon idéal qui permettrait aux voyageurs qui sillonnent sur les voies ferrées de se reposer de manière optimale tout en restant dans la Gare.
Après avoir posé cette réflexion, les élus se sont séparés pour former des binômes et un trinôme, et à la suite d’un premier brainstorming, chaque groupe commença l’activité principale : la réalisation d’une maquette de ce Salon. Avec l’accompagnement des membres de Fusion Jeunesse, ainsi que d’un architecte et d’une urbaniste de la SNCF, chaque groupe s’est lancé dans la réalisation de sa maquette. Pendant deux heures, les élus se sont creusés la tête pour trouver le moyen de représenter leurs idées avec différents outils et matériaux, ce processus a pu faire ressortir leur créativité et leur ingéniosité, tout en contribuant de manière ludique et dynamique au projet Grande Gare de Bordeaux.
Enfin, une fois toutes les maquettes terminées, les élus sont passés, groupe par groupe, présenter leurs travaux devant tous les intervenants, en expliquant et en argumentant rigoureusement chaque idée qu’ils ont pu intégrer dans leur maquette. Ils ont réussi à faire une présentation devant une dizaine d’adultes sans rougir, et leurs travaux ont impressionné tout le monde.
Les élus se sont retrouvés en ce début d’année, à l’Athénée Municipal. L’équipe du CME a présenté les différentes commissions et la répartition des élus selon leur premier choix. Les élus qui n’étaient pas inscrits ont pu choisir leur commission à ce moment-là. Après avoir souhaité une bonne année à tout le monde, les élus se sont retrouvés dans les différentes salles que propose le lieu, afin de travailler par commission. Le travail de cette séance pour les élus, était de choisir et se mettre d’accord sur l’idée principale de leur futur projet et de proposer et choisir un nom de commission. Les élus ont été sollicités également pour participer au trombinoscope des élus du CME, avec bien entendu leur meilleur profil !
A la fin de la séance de travail, les élus se sont dirigés vers l’hôtel de ville, pour y retrouver Sylvie SCHMITT (adjointe au maire chargée de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse) afin de partager un moment convivial autour de la traditionnelle Galette, avec un délicieux chocolat au lait et de recevoir les écharpes pour les élus absents lors de la séance plénière du mercredi 11 décembre 2024.
Commission « La nouvelle assiette »
Dans cette commission, les élus ne sont pas encore très nombreux, pour le moment ! Ils ont pu rapidement aborder les étapes de la démarche de projet. Il faut reconnaître que certains élus étaient plutôt réceptifs et surtout connaissaient déjà la démarche. Au sein de cette commission il est question de travailler en étroite collaboration avec le SIVU Bordeaux-Mérignac, qui est la cuisine centrale et gère la restauration collective (les cantines scolaires). Ils vont pouvoir visiter lors de la prochaine séance du mercredi 12 février 2025, la cuisine centrale et rencontrer Elodie HOTARECK (Responsable Nutrition Relations Clients) avec qui ils vont travailler leur futur projet. Ils ont pu échanger et proposer un nom pour la commission et après s’être mis d’accord, ils ont choisi de la nommer « La nouvelle assiette » et leurs idées retenues sont : de proposer des repas plus variés et également pour les végétariens ; ils envisagent également de permettre aux enfants de choisir un menu par mois. Après leurs échanges et leur temps de concertation et de prise de décision, ils ont pu préparer quelques questions pour leur visite au SIVU. Les voici : Quelles sont les règles ? Combien il y en a ? D’où vient la nourriture ? Qui choisit les menus ? Qui les valide ? Est-ce que les menus sont différents entre chaque école ? Combien d’écoles vous fournissez ? Pourquoi il y a des repas de secours ? Pourquoi dans certaines écoles les menus ne varient pas ?
Commission « Solidarité Egalité et Paix »
Au sein de cette commission, les élus se sont présentés aux membres du groupe en tour de table, leur prénom et si c’était leur première ou seconde année. Certains élus étaient dans la commission « Sauvons l’égalité » l’an passé et souhaitaient continuer à travailler autour de ce sujet. Ils ont pu échanger avec les nouveaux élus de leur travail de l’année dernière et chaque élu a pu présenter ses motivations à être sur cette commission. Après ce temps d’échange, les élus ont pu travailler autour de la méthodologie de projet avec la construction du schéma de la méthodo avec comme exemple « aller faire des courses ». Puis ils ont pu reprendre le projet de l’année dernière et identifier et marquer les étapes.
A la fin de ce temps, ils ont commencé à travailler autour de l’idée principale de leur projet. Ils ont repris les 4 idées sorties des consultations précédentes qui étaient affichées. Tout d’abord ils ont effectué un premier vote, accompagné d’arguments pour défendre leur idée, puis un second vote pour éliminer les idées sans majorité ; puis après avoir échangé, ils ont procédé au vote final. Les élus de l’an passé ont beaucoup parlé de leur projet, avec une explication détaillée, mais les élus (nouveaux et anciens) doivent construire ensemble un projet que chacun d’entre eux porte et ils ont donc dû développer des arguments sur les différentes idées sorties des consultations comme :
« Pour l’aide aux SDF : C’est l’hiver, ils sont seuls et dans le froid, il faut les aider… » ;
« Aider les gens dans le besoin : Vaste mais qui peut regrouper les sans-abris, les personnes victimes de harcèlement…mais aussi d’autres publics comme les personnes dans les hôpitaux, les EPADH, les centres pour Handicapés… Proposition de visite… » ;
« Harcèlement : c’est invisible, on ne le voit pas comme les SDF dans la rue… on a peur des représailles si on intervient mais on ne devrait pas. Des propositions sont envisageables comme faciliter un intermédiaire entre la victime et l’adulte, un enfant qui pourra être celui à qui le harcelés se confie et qui va en parler à un adulte. Mais aussi une réflexion sur ce que chacun peut aller chercher pour avoir plus confiance en soi pour être plus armé face aux harceleurs (le sport par exemple) » ;
« Egalité : les filles et les garçons c’est pareil, seul leur sexe est différent mais les droits sont les mêmes pour tous. Nous sommes tous égaux. Et surtout ne tombons pas dans le jugement ».
A la suite des échanges et du résultat des votes, l’idée principale de la commission qui ressort est celle comme l’an passé d’aider les SDF et les plus démunis. Mais l’idée d’élargir à d’autres publics a aussi retenue l’attention. Les élus ont pu par la suite, commencer à choisir un nom de commission, ils étaient répartis en plusieurs petits groupes et ont pu faire une proposition à l’ensemble de la commission. Ce temps doit être prolongé pour permettre à chacun d’y trouver son compte, pour le moment la proposition est « une seule Solidarité (YOUPI) ».
Commission « Protection animalière du CME »
Pour cette première séance en commission, les élus ont pu se présenter et faire un tour de table afin de connaitre les raisons qui ont poussé chacun à rejoindre cette commission plutôt qu’une autre. Les idées se regroupaient beaucoup et ont permis à certains enfants de faire des propositions de nom en lien avec leurs intentions. Ces raisons ont permis aussi de mieux affiner l’idée phare du groupe comme :
« Protéger tous les animaux ; Les animaux, ce sont des êtres vivants, qui ont des sentiments et des droits ; Faire des actions en faveur des animaux domestiques (en particulier chats et chiens) qui n’ont pas de maison / les animaux dans les villes dont personne ne s’occupe ; Faire des actions en faveur des animaux en voie de disparition ; Faire un projet pour plus d’abris et de nourriture pour les oiseaux dans la ville, en particulier, pour les moineaux ; Lutter contre l’exploitation des animaux : cirque, zoos, laboratoires ; L’adoption des animaux : être un bon adoptant, adopter des animaux de manière intelligente (pas pour sa beauté / rejet des animaux jugés « moins beaux ») »
Les élus étaient unanimement très attachés à la protection des animaux, contre l’exploitation humaine, contre l’abandon et en faveur de l’adoption (dans la majorité car pour certains, l’adoption est un dispositif flou). Les élus ont ensuite évoqué leur désir de visiter un refuge animalier.
Leurs nombreux échanges ont permis aux élus de se concerter afin de choisir le nom de leur commission. En petits groupes ou de manière individuelle, ils ont été invités à faire des propositions qu’ils ont ensuite votées. Les voici : « Les petits animaux, Protéger les animaux, Protection animalière du CME, Opération sauver les animaux, Respect et égalité pour les animaux, Aide animalière, Les animaux en voie de disparition, Egalité des animaux ».
L’une des propositions a été écartée après d’intenses discussions autour de l’idée phare de la commission : « L’animalerie du CME » était assez contradictoire avec les souhaits et les envies exprimés par l’ensemble des élus du groupe, par rapport à la notion d’exploitation des animaux donnée par la définition « animalerie ».
Les élus ont donc choisi de nommer leur commission « Protection animalière du CME ».
Commission « L’équipe de la protection de l’environnement naturel »
Au sein de cette commission, les élus se sont répartis en 3 groupes. Dans un premier temps, des post-it leur ont été distribués en vrac avec des étapes de la méthodologie de projet dessus. Chaque groupe a dû de manière autonome ranger selon eux les étapes pour réaliser un projet et enfin le présenter à l’oral. A la suite de cela, l’animateur a échangé avec eux sur chaque étape et a illustré de manière brève la méthodo par le biais d’une illustration à savoir le bateau agile.
Dans un second temps, à nouveau sur des post-it, les élus ont reçu de manière aléatoire les propositions d’idées des consultations précédentes. Ils ont pu échanger entre eux et constitués des groupes avec des propositions communes. Ces petits groupes (3 au total), ont réfléchi aux propositions en leur possession et comment de manière plus opérationnelle les réaliser. Ainsi chaque groupe à proposer une idée pour l’année à mettre en place et elles ont été notées par un membre du groupe. Voici les idées retenues : « Privilégier l’envoi de mail ou sms à l’impression papier ; Réaliser un film pour la promotion du vélo et des transports en commun ; Proposer une journée de sensibilisation autour de l’environnement. »
Dans un troisième temps, ils ont pu choisir le nom de leur commission, l’animateur a demandé des mots clés en pensant au mot environnement. À la suite de cela les élus, ont proposés des mots et plusieurs ont débattu et choisis de positionner plusieurs mots pour former ce titre : « L’équipe de la protection écologie naturelle » Un temps sera dédié lors de la prochaine séance afin d’échanger sur la notion d’écologie et de l’environnement.