Publié dans Les compte-rendus

Séance du CME, mercredi 14 mai 2025

Nous avons débuté la séance en plénière, avec l’accueil de Martine GRAT GUIRAUTE de l’UNICEF, l’Agence des Nations Unies pour l’Enfance, pour parler d’un sujet fondamental : les droits de l’enfant. Martine a pu présenter les missions de l’UNICEF (protéger, promouvoir le développement, la santé, l’éducation et les droits des enfants dans le monde). Elle a pu échanger avec les jeunes élus sur leurs droits et sur les conditions de vie des enfants à l’échelle locale et internationale. Elle a su les sensibiliser à la protection des enfants contre toute forme d’abus, de discrimination et d’exploitation. De plus, l’UNICEF défend le droit à la participation, en permettant aux enfants d’exprimer leurs opinions et de participer aux décisions les concernant. C’est pourquoi, Martine a su les encourager et les féliciter pour leur encouragement.

A la fin de nos travaux en commission, nous avons eu la chance d’être invité à un spectacle jeune public : « Quand j’étais petite, je voterai » à l’école Saint Bruno. Dans ce texte de Boris Le Roy, la démocratie est un jeu d’enfants. Le public suit les aventures d’ados en quête de pouvoir pour mieux comprendre le monde des grands.

Organisation et préparation d’une collaboration entre élus et personnes âgées en établissement

L’organisation d’échanges entre élus et personnes âgées en établissements tels que les EHPAD ou résidences seniors constitue une démarche enrichissante, favorisant la transmission de valeurs, le partage d’expériences, et le développement de liens intergénérationnels. Lors de la dernière séance, plusieurs points clés ont été abordés afin de structurer efficacement cette initiative pour l’année à venir.

L’un des premiers sujets traités concerne la mise en place d’un lien préalable avant la rencontre. Il a été décidé d’établir une communication écrite collective, envoyée une fois par mois lors des séances, sous forme de correspondance, afin d’introduire l’échange et de renforcer le sentiment de proximité. Cette correspondance permettra également de préparer les participants, tant les élus que les personnes âgées, à la rencontre à venir. Ce support permettra aux élus d’écrire des messages, de partager des anecdotes ou de poser des questions, et aux personnes âgées de répondre à leur rythme. Ce mode favorise la continuité et la régularité, tout en respectant la disponibilité de chacun. Il a été également prévu d’avoir des échanges avec les personnes âgées sur le contenu de la rencontre, afin d’assurer une pertinence et de susciter un réel intérêt pour les deux parties.

Le second sujet était le choix de la structure et le type d’établissement. Pour cela, deux options principales ont été proposées pour accueillir ces échanges : les EHPAD et les résidences seniors. Après délibération, il a été décidé à l’unanimité d’engager des collaborations avec les deux types de structures, afin de diversifier les expériences et d’élargir la portée du projet. Concernant la localisation, il a été unanimement convenu de privilégier les lieux situés à proximité de l’Athénée Municipal, notamment pour permettre aux élus de s’y rendre à pied.

Cette réunion a permis de poser les bases solides pour le lancement d’un projet d’échanges intergénérationnels structuré, cohérent et participatif. La mise en place d’un calendrier précis et la communication régulière seront essentielles pour assurer le succès de cette initiative, qui vise à tisser des liens durables entre jeunes et personnes âgées, au bénéfice de tous.

Echanges avec Marie de la Maison SPA de Bordeaux

Lors de cette séance, nous avons eu l’opportunité de rencontrer Marie, responsable de la Maison SPA située rue Fondaudège à Bordeaux. La Maison SPA, qui relève de la gestion de la SPA de Paris, ne dispose pas d’une structure dédiée pour accueillir les animaux sur place. Elle privilégie en effet le placement en familles d’accueil, méthode souvent plus humaine et adaptée pour le bien-être des animaux. Cependant, face à un manque de places disponibles, la Maison SPA collabore étroitement avec la SPA de Mérignac afin d’assurer la prise en charge et la protection des animaux recueillis. Cette collaboration permet de répartir efficacement la charge et d’assurer que chaque animal bénéficie d’un hébergement adéquat.

Au-delà de cette activité de placement, la Maison SPA mène également des actions de sensibilisation auprès du grand public, notamment dans les écoles, afin d’éduquer à la protection animale et à la responsabilité des propriétaires d’animaux. Elle réalise aussi des enquêtes contre la maltraitance animale, jouant ainsi un rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre les abus envers les animaux.

Profiter de cette rencontre a permis aux élus de présenter leur projet d’aide aux animaux, en leur montrant les planches de l’affiche type BD et en expliquant nos actions et ambitions. Marie a été très attentive et nous a prodigué ses conseils avisés, partageant son expérience et ses recommandations pour renforcer notre démarche. Nous avons également discuté ensemble des possibilités de partenariat et des actions communes que nous pourrions envisager afin de soutenir davantage la cause animale.

Avant de conclure cette rencontre enrichissante, nous avons pris une photo souvenir avec le badge « SPA » que Marie nous a offert. Ce badge symbolise notre engagement et notre soutien à la cause animale, une marque de reconnaissance et d’encouragement pour continuer à œuvrer en faveur de ces êtres vulnérables.

Lors de cette séance les élus ont repris les points abordés précédemment, notamment l’avancement du projet de permettre aux enfants de leurs écoles de pouvoir choisir par le vote deux menus équilibrés dans l’année.

Ils ont pu accueillir au sein de leur commission Sandra P diététicienne pour la ville de Bordeaux et Elodie H qui travaille à La Cuisine Bordeaux-Mérignac. Sandra a pu échanger avec les jeunes élus sur la composition d’un menu équilibré en respectant la répartition des groupes d’aliments. Elle a expliqué les critères pour élaborer un menu sain : équilibre entre légumes, protéines, féculents, produits laitiers, et desserts, tout en tenant compte des goûts des enfants. Elle a aussi montré un exemple concret de menu équilibré, avec une fiche expliquant chaque composant.

Puis nous avons scindé le groupe en deux, le premier groupe a réfléchi à la création d’un outil de vote destiné aux enseignants pour faciliter les choix de menu de leurs élèves. Ils ont discuté de la mise en forme de cet outil et ont commencé à rédiger un texte de présentation du projet. Le second groupe s’est concentré sur la conception concrète des menus. Ils ont dû, échanger, proposer et voter pour 4 entrées, 4 plats, et 4 desserts, pour constituer différents menus. Voici les propositions :

Entrées possibles : carottes râpées, potage tomate/potimarron, maïs avec thon, feuilleté au fromage, salade de tomates et concombre, melon, tomates cerises, salade verte avec croutons.

Plats possibles : purée de carotte, pâtes à la crème de parmesan, crêpes salées (jambon/fromage), pizza, taloa (fromage garniture aubergine/pois chiche), poulet en cocotte, chou-fleur à la béchamel, carottes en rondelles, croque-monsieur, poisson meunier.

Desserts possibles : fondant au chocolat, brownie, melon, salade de fruits, kaki, kiwi, fraises, mousse au chocolat, cerises.

Produits laitiers : fromage de chèvre, emmental, brebis, yaourt sucré.

Les élus ont souligné que leur méthode de vote initiale n’était pas adaptée pour garantir un menu équilibré. En effet, leur système permettait aux enfants de voter pour n’importe quel menu, ce qui pourrait mener à des choix non équilibrés. Ils ont convenu qu’il aurait été plus pertinent de faire voter sur des menus déjà conçus, afin d’assurer un équilibre nutritionnel.

« On veut choisir ce qu’on aime, mais il faut aussi que ce soit bon pour notre santé, alors c’est mieux si on choisit parmi des menus déjà équilibrés. »

C’est pourquoi, Elodie va donc proposer des menus variés à partir des propositions qui ont été proposées et votées par les élus.

La commission en charge de la protection de l’environnement naturel a procédé à l’accueil de Philippe Caulier, intervenant spécialisé dans le théâtre. Cette rencontre a permis de renforcer la démarche pédagogique en associant l’aspect artistique à la sensibilisation environnementale. La séance a été structurée en deux phases principales, afin de maximiser l’engagement des participants et la qualité du projet.

Le premier temps, bien que très court, a consisté en un rappel succinct par les enfants du contenu de la saynète ainsi que de son déroulement. Les deux jeunes auteurs, qui ont conçu ces saynètes lors de la dernière séance en avril, ont su faire preuve d’une excellente mémoire et d’une capacité à transmettre efficacement le message à faire passer.

Le second temps a été consacré au tournage proprement dit. Les enfants ont été invités à se répartir les rôles parmi eux : deux d’entre eux ont joué le rôle de comédiens et comédiennes principaux, tandis que trois autres ont été désignés comme figurants. Cette répartition a été effectuée de manière à favoriser la participation active de chacun et à leur donner une expérience concrète du métier de la scène. Le tournage, qui a duré environ une heure, s’est déroulé sous la supervision attentive de Clément, d’un encadrant vidéo de la mairie de Bordeaux, ainsi que de Philippe Caulier, dont le rôle était d’accompagner et de guider les jeunes acteurs dans leur performance.

Ce moment a été réalisé dans l’espace public, aux abords de l’Athénée Municipal, ce qui a permis de donner une dimension réelle et concrète à la mise en scène, tout en sensibilisant le public passant à la problématique abordée dans la saynète. La proximité avec le lieu de tournage a également facilité la gestion logistique et a permis aux enfants de vivre une expérience authentique, mêlant théâtre, vidéo et sensibilisation environnementale dans un cadre urbain.

Laisser un commentaire