Les élus se sont réunis en plénier pour un début de séance enrichissante dédiée à la restitution du questionnaire élaboré dans le cadre du Contrat Local de Santé. Cette initiative, qui a vu la participation active de l’ensemble des élus, a permis de recueillir la voix des enfants fréquentant les écoles et les accueils de loisirs de la ville de Bordeaux. Un grand merci pour votre collaboration.

La séance a débuté par un tour de table où chaque participant a partagé son état d’esprit. Ce moment a permis de créer une atmosphère conviviale et d’encourager l’expression de chacun. Un bref rappel des points abordés lors de la dernière rencontre a été effectué, soulignant les décisions prises et les avancées réalisées depuis. Le partage, la solidarité et la lutte contre l’exclusion ont été au cœur des discussions.
Puis les élus ont été divisés en deux groupes. Le premier groupe a été chargé de rechercher sur internet des établissements susceptibles d’accueillir leurs actions, en se concentrant sur ceux qui s’occupent des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées. Le second groupe a travaillé sur la définition d’un « moment festif » et sur les activités qu’ils souhaitaient mettre en place. Après un temps de travail, les groupes ont échangé leurs rôles, permettant à chacun de contribuer à la réflexion. Une mise en commun des idées a été réalisée, mettant en avant les éléments qui ont émergé des deux groupes. Parmi les suggestions pour le moment festives, on a noté : un espace convivial avec de la nourriture, de la musique, des jeux de société, des activités manuelles ; proposition d’un spectacle, d’une balade, avoir un échange avec le public.
Puis dans un second temps, les élus ont pu échanger autour de la venue, lors de la prochaine séance, d’un groupe de séniors pour un moment d’échange intergénérationnel. Cela promet d’être une belle opportunité de partage et d’apprentissage mutuel. La séance s’est conclue par un moment convivial autour d’un goûter, permettant aux participants de se détendre et d’échanger de manière informelle.

Dans le cadre de la commission « Protection animalière du Conseil Municipal des Enfants (CME) », les 15 élus présents se sont réunis pour discuter des avancées de leur projet. Après une première partie de séance en plénière, ils ont échangé sur les objectifs de leur initiative, qui vise à sensibiliser le public à l’adoption des animaux et à lutter contre l’abandon.
Lors de cette réunion, les élus ont rappelé les points abordés lors de la dernière séance, afin de mettre à jour les membres absents. Ils ont convenu de la nécessité de visiter un refuge animalier pour mieux comprendre les enjeux liés à l’adoption. Un vote a été organisé pour déterminer la forme finale du projet, et c’est presque à l’unanimité (12 voix sur 15) qu’ils ont choisi de créer une bande dessinée (BD) comme support de sensibilisation.
Les élus ont ensuite commencé à élaborer des mini-scénarios qui seront illustrés sous forme de bulles de BD. Voici quelques exemples de leurs réflexions :
Scénario 1 : L’abandon d’un animal
Un homme abandonne son chien âgé dans un parc, le considérant comme « inutile ». Une dame, en voyant le chien seul, décide de l’adopter, illustrant ainsi l’importance de la compassion.
Scénario 2 : Des chatons malades
Des chatons abandonnés dans un carton sont ignorés par un homme, mais une dame prend la décision de les amener chez le vétérinaire pour les soigner et les adopter.
Scénario 3 : Un chien dans la forêt
Une dame découvre un chien errant et, touchée par son sort, décide de l’adopter après avoir visité un refuge.
Scénario 4 : Le choix entre un chat malade et un chat de race
Une femme, après avoir trouvé un chat malade, choisit d’acheter un chat de race dans une animalerie, illustrant le dilemme entre l’adoption et l’achat.
Puis les élus ont également réfléchi à des slogans pour accompagner leurs illustrations, tels que : « Un animal n’est pas une marchandise, ne participez pas à leur exploitation, favorisez l’adoption en refuge mais pas en magasin ! », « Même s’il n’est pas de race, ne participez pas à leur exploitation ! Adoptez plutôt qu’achetez ! », « Les animaux ont des sentiments. Adoptez les animaux. »
Pour s’assurer que les messages véhiculés par leurs dessins soient en adéquation avec la réalité des refuges, une visite à la SPA est prévue. Les membres de cette commission auront l’opportunité de rencontrer des bénévoles qui s’occupent des animaux, afin de mieux comprendre leurs besoins et les enjeux de l’adoption. Cette initiative montre l’engagement des jeunes élus pour la protection animale et leur volonté de sensibiliser leur communauté à l’importance de l’adoption. Grâce à leur créativité et leur détermination, ils espèrent toucher le cœur des citoyens et faire une différence dans la vie des animaux abandonnés.


Un projet de court métrage en préparation
Lors de la dernière séance de la commission, les jeunes élus se sont réunis pour aborder des sujets essentiels liés aux mobilités douces. L’ordre du jour était structuré en deux temps forts : une réflexion sur le contenu d’un court métrage axé sur les mobilités douces, et une rencontre enrichissante avec Philippe Caulier, expert en techniques de tournage vidéo.
Le premier temps de travail a été consacré à la détermination du contenu du court métrage. Les élus ont été invités à réfléchir à plusieurs questions clés : Que signifie réellement les mobilités douces ? Quels dispositifs existent à Bordeaux ? Parmi ces dispositifs, lesquels souhaitent-ils mettre en avant dans leur film ? Les jeunes élus ont partagé leurs connaissances et expériences concernant les mobilités douces qu’ils utilisent au quotidien. À tour de rôle, ils ont noté leurs idées au tableau, ce qui a permis de dresser une liste exhaustive des différentes options disponibles. Ce travail collaboratif a non seulement enrichi leur compréhension des mobilités douces, mais a également renforcé l’esprit d’équipe au sein du groupe.
Le second temps de la séance a été marqué par la rencontre avec Philippe Caulier, qui a guidé les élus dans l’organisation de leur projet de court métrage. L’intervenant a posé des questions pertinentes sur le matériel qu’ils souhaiteraient utiliser, le contenu de la vidéo, et la forme que celle-ci pourrait prendre (plusieurs saynètes ou une seule vidéo). Philippe Caulier a proposé une simulation d’un débat de type « radio » entre les promoteurs des mobilités douces et leurs opposants. Cette approche a permis aux enfants d’explorer différentes perspectives sur le sujet et d’envisager des scénarios variés.
Après de riches échanges, plusieurs options ont été retenues pour le court métrage. Les jeunes élus ont décidé de réaliser trois saynètes :
- La première saynète mettra en avant les facilités d’échanges entre cyclistes, en comparaison avec deux automobilistes, illustrant ainsi les avantages des mobilités douces.
- La seconde saynète se concentrera sur la facilité de stationnement offerte par les mobilités douces, soulignant l’aspect pratique de ces modes de transport.
- Enfin, la troisième saynète organisera un débat entre deux visions opposées autour des mobilités douces, permettant d’explorer les arguments des deux côtés.
Cette séance a été une étape cruciale dans la préparation du court métrage, et les jeunes élus sont désormais motivés à mettre en œuvre leurs idées pour sensibiliser leur communauté aux enjeux des mobilités douces. Le projet promet d’être à la fois éducatif et engageant, et nous avons hâte de découvrir le résultat final !

Lors de cette séance, les jeunes élus ont eu l’opportunité de présenter leurs idées de projet aux nouveaux membres qui venaient d’arriver. L’objectif principal de cette initiative est de proposer des menus variés, incluant davantage les végétariens, tout en permettant aux élèves de choisir et de proposer leurs propres menus. Pour avancer dans cette réflexion, les élus se sont organisés en petits groupes de deux afin de brainstormer sur les moyens de réaliser ces objectifs ambitieux. Parmi les idées qui ont émergé, il a été souligné l’importance de concevoir des repas à la fois sains et variés, avec une attention particulière portée aux légumes dans les menus.
Pour enrichir cette discussion, les élus ont eu le plaisir d’accueillir Mme Duval, diététicienne pour la ville de Bordeaux, ainsi que Mme Hotareck du SIVU. Ces professionnelles ont échangé avec les jeunes élus sur divers aspects cruciaux, tels que le cadre de mise en œuvre, la temporalité, les contraintes de fabrication des menus, ainsi que la nécessité d’adapter les plats en fonction des saisons. Elles ont également abordé avec eux la proposition de permettre aux élèves des écoles de Bordeaux de participer activement au choix des menus.
Dans un second temps, les élus se sont répartis en deux groupes pour explorer des solutions concrètes afin d’atteindre cet objectif. Le cadre de réflexion était clair : 117 écoles sur la ville de Bordeaux et une temporalité de six mois pour le SIVU entre la proposition du menu et son arrivée dans l’assiette. Le premier groupe a suggéré d’introduire 8 à 10 repas par an, élaborés par les élèves de CM1 et CM2 de l’ensemble des écoles. En revanche, le second groupe a proposé une approche plus restreinte, avec seulement 2 repas par an proposé par les écoles et choisis par les élus du CME par le biais d’un vote. Après un vote parmi les membres de la commission, c’est finalement l’idée du deuxième groupe qui a été retenue. Les élus ont convenu que cette proposition était la plus réalisable compte tenu des contraintes évoquées, tout en permettant une implication significative des élèves dans le processus de décision.
Cette initiative promet d’apporter une nouvelle dynamique aux repas scolaires à Bordeaux, en favorisant la diversité alimentaire et en encourageant la participation des élèves. Les jeunes élus sont déterminés à faire de cette proposition une réalité, contribuant ainsi à une alimentation plus saine et plus citoyenne pour tous les élèves de la ville.












