

C’était une très bonne séance de travail ! Les élus étaient quasi tous impliqués et équipés, ils ont tous pris des notes de nos échanges, démontrant leur intérêt et leur engagement envers la cause qui les anime : la protection animalière du Conseil Municipal des Enfants (CME).
Nous avons d’abord fait un rappel de la dernière séance, où les élus avaient exprimé leurs envies concernant cette commission Notre animatrice nous a ensuite lu un mail de M. Feytout, conseiller municipal délégué auprès de Didier Jeanjean pour le respect du vivant et de la condition animale ; qui nous appelait ses « jeunes collègues », un terme qui nous a remplis de fierté. Il nous a demandé quel type de refuge nous souhaitions visiter : pour les animaux domestiques, pour les animaux de rente ou pour les animaux sauvés de la boucherie. Après un échange fructueux, 10 d’entre nous sur 13 ont voté pour visiter un refuge pour animaux domestiques (chiens, chats…). Bien que nous n’ayons pas encore de refuge spécifique en tête, nous avons prévu que cette visite occupera toute notre prochaine séance.
Nous avons partagé nos expériences personnelles, ce qui a enrichi nos discussions. Sacha a raconté avoir trouvé des chatons abandonnés dans un carton, les yeux infectés, ce qui l’a beaucoup marqué. Noah a partagé son histoire d’une chatte et ses chatons trouvés dans une poubelle, qu’ils ont déplacés vers un endroit plus sûr. Une camarade a évoqué une chatte de race forcée d’avoir continuellement des petits. Tous ces témoignages nous ont profondément révoltés ! Plusieurs d’entre nous ont adopté des animaux d’un refuge et s’interrogent sur les conditions de vie de ces animaux. Cette curiosité nous pousse à vouloir en apprendre davantage sur leur quotidien. Nous avons donc décidé de mettre en place un projet de sensibilisation à l’abandon et à l’adoption dans les refuges. Nous avons plusieurs idées sur la forme que prendra notre projet. Après discussion, nous avons écarté l’idée de distribuer des flyers dans les boîtes aux lettres. Nous envisageons plutôt de soit réaliser une vidéo, une affiche pour promouvoir l’adoption, une bande dessinée de sensibilisation sur les animaux ou même un jeu. Nous souhaitons rencontrer les bénévoles d’un refuge et échanger avec eux sur la façon dont ils s’occupent des animaux. S’associer à eux pour monter notre projet. Nous avons hâte d’en savoir plus sur les conditions d’accueil et de vie des animaux dans les refuges ! Cette séance a non seulement été productive, mais elle a aussi renforcé notre conviction que nous pouvons faire une différence pour les animaux.

Nous avons commencé la séance par un tour de table où chaque participant a partagé son humeur du jour. Ce moment a permis de créer une atmosphère conviviale et d’encourager la prise de parole parmi les membres, anciens comme nouveaux élus. Les échanges ont été constructifs, favorisant l’écoute et le respect des opinions de chacun. Les élus étaient répartis en trois groupes de réflexion sur trois thèmes, composés de nouveaux et d’anciens élus (maximum deux anciens par groupe). L’idées des thèmes étant de proposer un nouveau nom pour la commission, réfléchir aux questions à poser aux deux intervenants du CCAS invités sur notre séance de travail et aux idées nouvelles d’actions à mettre en place. Les groupes ont proposé plusieurs noms pour la commission, parmi lesquels : ensemble, portons la solidarité ! Solidarité (Youpi), Ensemble, pour aider les autres, Unissons-nous pour les autres, Ensemble pour les autres. Après un vote, le nom retenu fut : « Ensemble, Unis pour la solidarité. »
Puis les élus ont accueilli des professionnels du CCAS, M. Laurent Chivaillon, responsable de service, et M. Tahar Kahar, médiateur social, pour partager avec eux, leur expérience et leur vision de la solidarité. Ils ont pu demander à quoi consister leur métier et s’ils l’aimaient ? Leur premier acte de solidarité ? Le pourquoi ils se sont intéressé à la solidarité ? Puis ils ont pu échanger avec eux et ouvrir leur réflexion autour de leur projet. L’idée principale qui a émergé est d’aller à la rencontre des publics ciblés pour partager des moments festifs et joyeux, afin de briser la solitude et de faire plaisir. Cette initiative vise à promouvoir la bonne humeur et le lien social. Le public cible retenu pour le moment est celui des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, avec un souci d’égalité entre les deux groupes. Cette séance a permis de poser les bases d’actions concrètes en faveur de la solidarité. Les échanges ont mis en lumière la nécessité d’adapter les initiatives aux besoins des territoires et d’interagir directement avec les populations visées. Le partage, la solidarité et la lutte contre l’exclusion ont été au cœur des discussions, ouvrant la voie à de futures actions collectives.
Ensemble, continuons à porter la voix de la solidarité !

Lors de notre séance, nous avons visité le SIVU Bordeaux-Mérignac. Nous avons été accueillis par Madame Hotareck, responsable nutrition et relations clients. Nous avons eu la chance de découvrir les installations, nous avons eu l’opportunité d’explorer les différentes chambres froides, chacune soigneusement régulée à une température spécifique pour garantir la conservation optimale des aliments qu’elles abritent. Ces infrastructures jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, que ce soit pour les écoles de Bordeaux et Mérignac, les résidences autonomes ou pour le service des repas destinés aux agents de la ville. Nous avons également pu observer les SAS d’arrivée des aliments et de départ des repas, ainsi que les cuisines équipées de diverses machines modernes. Ces équipements permettent de préparer efficacement les 23 000 repas qui sont livrés chaque jour, représentant un impressionnant total de 12 tonnes de nourriture. Le budget annuel alloué à ce service s’élève à 26 millions d’euros, témoignant de l’importance accordée à la qualité et à la sécurité alimentaire.
Nous avons pu découvrir également que le SIVU, sera prochainement rebaptisé « LA Cuisine », dessert environ 180 sites, dont 120 à 130 écoles. Nous avons appris que les menus proposés ne varient pas d’une école à l’autre, garantissant une uniformité dans l’offre alimentaire. Pour qu’un menu soit validé, il faut compter environ six mois de préparation et de réflexion. Cela soulève la question de la possibilité d’introduire un système où les élèves pourraient choisir un repas une fois par mois, une idée qui nécessite encore des discussions et des ajustements logistiques pour réadapter et réaliser notre projet.
Nous avons pris le temps de poser nos nombreuses questions et nous avons pu obtenir des réponses. Lors de notre temps d’échange, il a également été expliqué qu’il existe des repas de secours, prévus en cas de grève ou de panne, que ce soit au niveau du SIVU ou des cantines. Cette mesure préventive assure que les besoins alimentaires des élèves et des agents de la ville sont toujours satisfaits, même dans des situations imprévues.
La visite des infrastructures a révélé une organisation minutieuse et un engagement fort envers la qualité des repas servis. Notre projet sera travaillé en étroite collaboration avec Madame Hotareck et d’autres professionnels afin de permettre d’introduire des choix de repas ; mais nous avons encore du travail dans l’élaboration de notre projet.

Notre séance a été structurée en trois temps, permettant une réflexion approfondie sur des initiatives visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement. Dans un premier temps, les élus présents ont revisité les idées de projets qui avaient été initialement proposées. En petit groupe de trois, ils ont également eu l’occasion de récapituler rapidement les étapes de la méthodologie de projet, essentielle pour structurer leurs réflexions. Cette approche collaborative a permis de créer un climat d’échange propice à la créativité et à l’engagement.
Dans un second temps, chaque groupe a choisi un projet qui les inspirait particulièrement. Leur mission consistait à déterminer des objectifs clairs, les moyens nécessaires à leur réalisation, ainsi qu’un échéancier précis. Pour faciliter cette tâche, une feuille de consignes et des ordinateurs ont été mis à leur disposition. Les résultats ont été prometteurs, avec trois projets distincts : la réalisation d’une vidéo promotionnelle des mobilités douces (afin de réduire la pollution en ville et sonore, informer sur les lieux sécurisés pour stationner les vélos) ; la participation et l’organisation d’une journée autour de l’écologie (afin de sensibiliser à la notion d’écologie et informer sur une alimentation respectueuse de l’environnement), ainsi qu’une analyse de l’empreinte carbone d’un mailing par rapport à une impression papier. Ce groupe a choisi de ne pas formuler d’objectifs spécifiques, mais a plutôt effectué une recherche sur l’empreinte carbone des envois par mail par rapport aux impressions papier. Ils ont étudié les avantages et inconvénients de chaque méthode, en prenant en compte des facteurs comme la distance géographique parcourue, l’impact des pièces jointes et la consommation d’électricité des serveurs. Cette analyse sera présentée lors de la journée de sensibilisation autour de l’écologie.
Pour clore la séance, chaque groupe a eu l’opportunité de présenter ses avancées pendant dix minutes. Cela a permis de partager des idées et d’encourager la collaboration entre les différents projets. En conclusion, un échange de cinq minutes a été dédié à la différenciation entre les notions d’écologie et d’environnement, deux concepts souvent confondus mais qui nécessitent une compréhension claire pour guider leurs actions futures.






