Avant la répartition en commission, Amélie Desmoulin, du Service Enfance, a fait un petit sondage auprès des élus rassemblés en plénière. Parmi les idées remontées :
- Le mandat est trop court.
- Les sorties qui ont plu : Arcachon, séance avec le Maire à l’Hôtel de Ville, les dégustations au SIVU.
- Ils valident les gouters même s’ils sont en quantité insuffisante pour certains d’entre eux.

Ordre du Jour :
- Sortie au Parc Rivière
Déroulement :
Les élus de la commission se sont rendus au Parc Rivière, en transport en commun, pour participer à la journée grand public des Juniors du Développement Durable.
Il faisait chaud… après s’être désaltéré, le groupe a progressé vers les stands des associations, mais, malheureusement, les trois qui restaient étaient en cours de rangement… L’apiculteur animateur de l’association a eu l’amabilité d ‘expliquer le rôle de son association et de transmettre de nombreuses informations sur les animaux. Il a même proposé ses services pour une visite des ruchers de la ferme pédagogique au Lac.
Le groupe n’a pas eu le temps de visiter la Maison du Jardinier et de la Nature en Ville, malgré l’invitation qui leur a été faite car il était temps de rentrer à l’Athénée municipal pour rejoindre les autres commissions, goûter et partir visiter l’Hôtel de Ville avant de se rendre à la dernière séance plénière de l’année.
Les enfants ont apprécié cette sortie. Il leur tarde de passer aux choses concrètes l’année prochaine : participer activement à un événement en lien avec l’écologie en y tenant un stand qu’ils auront créé, en partenariat avec les Juniors du Développement Durable de Bordeaux Métropole.

Ordre de Jour :
- Intervention de l’association ALIFS
Déroulement :
Les élus de la commission ont accueilli Mesdames Frédérique Malandit, directrice adjointe action sociale, et Marion Alzieu, juriste, de l’association ALIFS (Association du Lien Interculturel Familial et Social) pour une présentation de l’association et des échanges sur la thématique des discriminations.
ALIFS, située Cours Pasteur à Bordeaux, s’occupe de l’intégration des personnes et notamment l’intégration des personnes étrangères (immigrées ou issues de l’immigration), de la lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination et de l’accès aux droits civiques, éducatifs, culturels, etc.
Mesdames Malandit et Alzieu sont juristes. Leur mission principale est d’informer les personnes sur leurs droits et les démarches. Elles animent aussi des formations et des ateliers pour des publics jeunes et moins jeunes sur des thèmes comme la lutte contre les discriminations ou encore l’égalité filles/ garçons.
Après cette présentation, les enfants ont pu se questionner, discuter, débattre, grâce à un support type « quizz » qu’elles ont créé à partir d’un outil réalisé par des classes et qui s’appelle le permis citoyen.
Les échanges ont été riches et ont permis aux enfants de mieux appréhender ce qu’étaient les discriminations.

Ordre du Jour :
- Bilan et perspectives
Déroulement :
Au cours de la séance nous avons fait en sorte de dresser un bilan de l’année écoulée.
Les élus ont pointés des axes d’amélioration concernant leur année d’engagement au sein du CME et de leur commission :
- Les interventions en visio ne sont pas adaptées et leur donnent le sentiment « de ne pas travailler et de s’ennuyer ». Ils insistent sur le fait qu’ils préfèreraient que les interventions se fassent en réel. Ils évoquent en particulier une séance en visio qui ne leur a pas du tout donné satisfaction : ils n’ont pas saisi l’intervention, des problèmes techniques ont perturbé l’échange et ils ont le sentiment de ne pas avoir avancé.
- Pour certains élus, la durée du mandat parait trop courte. Ils aimeraient avoir le temps de pouvoir découvrir les autres commissions en y participant : « Cela nous permettrait d’améliorer notre expérience » dit Louise, d’autres la rejoignent.
- La question de la temporalité est source de frustration pour eux. Ils aimeraient que les actions proposées puissent voir le jour plus rapidement. Par exemple, ils ont du mal à comprendre pourquoi la réalisation de l’affiche de bienvenue prend autant de temps.
- La durée des séances est également questionnée : trop courte à certains moment d’après eux.
Ils ont vécu une expérience d’une année au cours de laquelle ils ont relevé des éléments clés qui font de ses rencontres un projet qui leur plait :
- En participant au CME, ils ont le sentiment de se rendre « utile » et de s’engager pour « améliorer la vie des gens ». Chacun des élus souhaite être acteur de la construction d’un monde meilleur et ils estiment que de participer à ce dispositif est une façon d’agir à son niveau.
- Les méthodes de travail , les temps de construction des projets, des travaux collectifs sont un vrai atout dans le cadre du CME. Les élus aiment échanger leurs idées, partager leurs opinions et construire ensemble.
- Les élus se sentent écoutés, encouragés et accompagnés dans leurs projets. La relation avec les équipes qui encadrent le CME est un réel plus à leurs yeux. Ils ont la possibilité d’agir en étant soutenus par des professionnels et cela les encourage à s’engager et à aller de l’avant dans leur projet.
Tous les élus présents (8) lors de cette dernière séance poursuivront leur mandat l’an prochain. Seuls deux d’entre eux souhaitent se repositionner sur la même commission. Les autres veulent changer :
- Je voudrais changer de commission pour enrichir mon expérience et rencontrer d’autres élus
- J’ai envie de voir comment ça fonctionne dans les autres commissions ;
- Je veux voir si on respecte plus la parole dans les autres commissions ;
- Je veux participer à un nouveau projet ;
- Moi je veux rester sur cette commission car j’ai envie de continuer à travailler sur le thème.
Malgré cela, ils estiment que la commission « Tous ensemble, aidons nous ! » doit perdurer l’an prochain. Ils souhaitent que d’autres prennent le relais sur ce projet car « il y a encore tellement de choses à faire pour faciliter l’intégration ». « On a fait des choses intéressantes, ça va aider des gens ».
Les préconisations des élus pour leurs successeurs sont :
- Garder les supports créés cette année
- Développer une boite à traduction langue natale – français
- Passages piétons, ou panneaux, ou « zones » avec des drapeaux des pays
- Faire des affiches un peu dans le même genre dans des rues ou des grandes places
- Des boites avec des fournitures et un petit cahier/guide/lexique pour les nouveaux arrivants
- Créer un « banc de l’amitié » pour faciliter les rencontres en faisant attention à ce qu’il n’y ait pas de moqueries
- Laissez libre cours à votre imagination et à vos idées pour proposer de belles actions !
Pour finir les élus ont pris le temps de réflexion sur les différents projets, actions et enjeux autour desquels ils souhaiteraient interpeller les élus de l’an prochain :
- Projet à destination des sans-abris,
- Organiser de façon mensuelle un rendez-vous citoyen de ramassage des déchets dans différents quartiers
- Lutter contre les conflits dans les rues pour mieux vivre ensemble
Questionnement des élus quant à leur projet : L’affiche de bienvenue fera-t-elle mention qu’il s’agit d’un travail réalisé par les élus du CME de Bordeaux 2022-2023 ? On aimerait que nos prénoms soient écrits.

Ordre du Jour :
- Echanges autour du repas du 2 juin et des impressions de Marie, notre représentante de commission
- Rencontre avec le SIVU
Déroulement :
Les enfants ont été déçus de l’absence de Benoit Hec, qui était malade et n’a donc pas pu venir, notamment Dante, Morgan et Nina qui terminaient leur mandat ce jour et qui ne pourront pas le rencontrer à la rentrée. Tous les 3 espèrent recevoir une invitation officielle l’an prochain pour découvrir le jeu créé pour la Fête du Jeu.
Ils ont été remerciés pour leur engagement.
On a ensuite fait un retour sur le repas qu’ils avaient créé, servi le 2 juin. Certaines remontées ont fait l’objet d’un retour du SIVU en suivant :
- Le Maire, qui devait manger à l’école André Meunier et ainsi découvrir le menu, n’a malheureusement pas pu venir à cause d’un « planning trop chargé ». Ils sont déçus, même s’ils en comprennent la raison. Par contre, Madame Schmitt était là, et elle et Marie ont pu tout de même échanger, même si, du coup, Marie n’a pas lu le texte préparé la séance précédente.
- Les galettes n’étaient pas bonnes, pas faites maison (les fins gourmets l’ont fait remonter au SIVU). La présentation différait de celle dégustée au SIVU : manque de garniture, garniture tantôt assemblée avec les galettes, tantôt à ajouter séparément.
- La mousse au chocolat Batisdara a beaucoup plu aux enfants (les élus ont fait un petit sondage auprès de leurs camarades dans les écoles) même si elle est quand même un peu trop sucrée / salée (le SIVU l’a remarqué et va travailler sur ce problème avec son partenaire). Sur certaines écoles, la mousse n’était pas servie en quantité suffisante, du coup il en restait pas mal à la fin du service (dommage pour ceux qui avaient mangé avant). Le SIVU avait pourtant indiqué un grammage mais le format (pots collectifs à répartir) étant assez nouveau, certains agents ont dû craindre d’en manquer.
- L’entrée servie a provoqué un tollé : ils ont eu du gaspacho (la recette de la dernière fois revisitée) alors que ça devait être soit du melon soit une salade de concombre. La diététicienne s’est trompée et en était désolée.
- Ils ont été surpris par le fromage à l’abricot qui n’était pas prévu.
- Dans l’ensemble, sur les 11 enfants de la commission qui ont mangé ce menu, 5 ont beaucoup aimé le repas ; 5 l’ont aimé ; 1 n’a pas aimé.
En dehors de ce repas, d’autres retours sont aussi remontés :
- Les raviolis : ceux aux légumes avec plein de couleurs étaient appréciés mais ne sont plus servis. Ceux actuels, au fromage, sont moins populaires. Ils sont toujours meilleurs que les raviolis de secours qui sont ultras durs et acides (cela a été remarqué par le SIVU qui travaille dessus).
- Les gnocchis : ne sont pas très bons, surtout les sauces servies avec.
- Ils aimeraient que leur soit servi plus souvent : des croque-monsieur, des cordons bleus et des cookies géants.
Vers 15H15, 3 personnes du SIVU, Elodie la diététicienne, Hugo un apprenti diététicien et Jean-Pierre Teissière responsable du pôle achat, sont venues à notre rencontre. Ils avaient des réponses à apporter aux questions remontées la séance précédente.
- Le Cari d’œuf de Valentine : Elodie a pris la recette et elle va voir comment l’adapter car il y a du piment. Les épices sont nécessaires car sinon le plat serait insipide mais en quantité suffisante pour que les enfants apprécient. Elle a ajouté qu’une recette contenant un œuf poché coulant pour changer de l’omelette allait arriver dans les assiettes.
- Dante voulait savoir comment le SIVU faisait pour évaluer et s’assurer du bon volume pour chaque préparation. 20 000 scolaires, 23 000 en comptant les séniors, plats à préparer chaque jour. Le travail pour disposer des bonnes quantités de chaque produit s’effectue très tôt en amont : les menus sont préparés 6 mois avant et les produits commandés auprès des fournisseurs et des producteurs avant même leur plantation/récolte/élevage. Il y a également un prévisionnel du nombre de consommateurs fixes une semaine avant : le SIVU essaie de limiter les inscriptions/désinscriptions tardives pour ajuster au mieux. La fraise par exemple, est un produit très fragile et périssable rapidement : pour éviter le gaspillage, que ce soit dans les champs ou dans les cantines, il faut travailler un prévisionnel au plus juste.
Lorsqu’il y a des repas en trop, c’est du rab, mais qui doit être servi uniquement le jour J pour éviter les risques sanitaires.
Valentine fait remonter que les repas réchauffés/ouverts sont souvent jetés par le personnel de cantine devant eux.
- A propos de la journée Franco-Alsacienne : déjà, c’était un menu franco-allemand, à l’occasion de la journée de l’Europe. Le problème c’est que le thème a été donné assez tard par la Maison de l’Europe à Bordeaux ce qui a occasionné des difficultés à le travailler et à chercher des recettes allemandes car la cuisine allemande est beaucoup basée sur des charcuteries. Il fallait aussi travailler deux menus différents : celui des enfants et celui des séniors. Le thème impliquait une cuisine assez riche, c’est pour ça qu’il n’y avait pas toutes les composantes habituelles (entrée absente).
Les saucisses : étaient très blanches car sans colorant au contraire des Francfort de couleur orangée.
L’idée avec ce menu c’était la découverte du goût, pas vraiment l’équilibre nutritionnel.
Le dessert, qui ressemblait à une tarte aux pommes enroulée n’a pas été trop apprécié, le visuel n’était pas très incitatif et ceux qui l’ont gouté étaient mitigés. Le cœur de la pâtisserie était parfois très froid ce qui relève du travail de mise en place dans le restaurant.
- Léonard demande si tous les repas servis sont bio => sur le planning des repas est affiché tout ce qui est bio. L’objectif est d’atteindre les 65% dans quelques années. Actuellement on en est à 45%. Pas de 100% car on n’a pas des alternatives bio pour chaque produit (il faudrait faire en avion donc bilan carbone pas terrible) et pour disposer de l’appellation « bio » il faut qu’un champ n’ait pas reçu de pesticides de synthèse pendant 3 ans.
- Pourquoi les plats sont préparés avec autant d’avance ? La quantité énorme nécessite plusieurs temps / parfois des journées de cuisson (ex : pour la purée, il n’y a pas de marmite assez grande pour 23 000 repas en une fois) et ils sont goûtés avant.
- Assaisonnement : certains plats sont livrés avec l’assaisonnement car c’est le conservateur. Si c’est trop/pas assez assaisonné, il faut le faire remonter aux dames de cantine qui le remonteront au SIVU. Pas de possibilité de mettre en place un bidon-pressoir car c’est le SIVU qui fabrique la vinaigrette, il faudrait investir dans du matériel qui serait à entretenir par les agents de chaque structure.
- Pourquoi il y a parfois 2 plats végétariens proposés dans la semaine et pas un seul ? L’objectif c’est 2 plats car il va falloir à terme plus qu’un seul plat dans la semaine, pourquoi ? « C’est plus simple en terme d’organisation ! » Oui… mais pas seulement : il faut manger moins de viande car le bétail bovin consomme beaucoup d’eau pour se nourrir, c’est un peu moins vrai pour le porc et encore moins pour la volaille. Dans tous les cas il y a un impact sur l’environnement liés notamment aux rejets de l’élevage intensif. Il faut également de l’engrais pour produire du végétal : pour que le produit cultivé soit bio, l’engrais doit provenir de l’animal (pas de synthèse), il faut donc quand même des élevages pour pouvoir nourrir le sol mais en nombre raisonné. L’intérêt des légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves, légumes secs + céréales) : une source de protéines végétales.
- Certains enfants font remonter que les repas du mercredi sont moins bons que ceux des autres jours de la semaine : y a-t-il une différence dans la préparation ou dans l’acheminements des repas ce jour-là ? NON. La seule différence c’est les gens qui servent les repas. Pas de différence au niveau de la conception.
- Le menu du 2/06 a été servi uniquement aux scolaires.
